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L'EREN développe des études épidémiologiques d'observation, des essais d'intervention et des méta-analyses visant à préciser la relation entre alimentation, nutrition et cancer.

L’équipe a mis en place un programme de recherche en épidémiologie basé essentiellement sur la cohorte familiale E3N-E4N. Elle étudie comment des facteurs environnementaux et des facteurs individuels, comme l’alimentation, l’exposition à certains polluants chimiques, le mode de vie, ainsi que le terrain génétique peuvent influencer la survenue et l’évolution des grandes pathologies chroniques. L’équipe évalue les facteurs de risque et leurs relations avec les maladies au cours de la vie des individus, au sein d’une même famille, sur plusieurs générations.

Rôle des facteurs nutritionnels et métaboliques dans le développement et la progression des cancers digestifs (côlon-rectum, foie, pancréas).

L'équipe étudie les marques épigénétiques méthylantes et acétylantes dans les cancers sporadiques du sein et de la prostate et leurs tissus sains correspondants. Les effets de différentes substances telles que les œstrogènes et phyto-estrogènes mais aussi différents traitements bloquant les acétyltransférases, déacétylases, méthyltransférases et déméthylases sur la modulation des marques des histones dans les cancers hormonodépendants du sein ou de la prostate sont étudiés.

L’équipe étudie les conséquences de la chimiothérapie sur la barrière intestinale (mucite), et le comportement alimentaire (anorexie) et les traitements nutritionnels (pharmaconutrition) spécifiques (études expérimentales et cliniques). Elle développe également une approche d’épidémiologie nutritionnelle : déterminants et facteurs de risque impliqués dans les cancers (obésité, addictions).

L’Unité étudie la prise en charge nutritionnelle et en activité physique adaptée des patients atteints de cancers ou en rémission.

Dans le cadre des activités de recherche du CIRC, la branche Nutrition et Métabolisme (NME) associe des études en population à grande échelle avec une expertise en biostatistiques et en analyses biochimiques afin d'identifier les liens causaux entre nutrition, facteurs métaboliques et cancer. L'objectif de la section est de fournir des preuves solides du rôle de la nutrition dans le développement du cancer qui peuvent ensuite se traduire par des interventions cliniques et des politiques de santé publique.

L’équipe concentre ses travaux sur les effets iatrogènes à long terme des traitements anticancéreux (radiothérapie et chimiothérapie) et les facteurs de risque environnementaux et génétiques du cancer de la thyroïde.

Epidaure, le pôle prévention de l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM), est dédié à la prévention des cancers et à l’éducation pour la santé. Il développe des programmes de recherche interventionnelle en prévention à partir de modèles théoriques de prédiction et de changements de comportements.

Le laboratoire AME2P a pour objectif de travailler sur la thématique liant le métabolisme (énergétique, musculaire, osseux) et l’activité physique. La thématique générale de cette équipe est l’étude des mécanismes par lesquels les différentes modalités d’exercice physique (durée, intensité, concentrique vs excentrique, continu vs intermittent, aigu vs chronique) ou l'activité physique optimisent le métabolisme énergétique et la fonctionnalité musculo-squelettique.